La Cour des compte prône une meilleure prise en compte des risques de retrait-gonflement d’argiles - 23/03/2022
Le dispositif actuel catastrophe naturelle n’est pas adapté à la hausse des sinistres immobiliers dus aux retrait-gonflement d’argiles. La cour des compte préconise donc plus de prévention et une adaptation des mesures existantes.
Un phénomène en hausse
Dans un rapport publié le 15 février 2022, la Cour des comptes lance une alerte sur l’ampleur croissante des sinistres dus aux RGA. Les retraits et gonflements des sols argileux, autrefois rencontrés uniquement dans certaines régions comme le sud de la France, touchent désormais l’ensemble du territoire. Près de la moitié des maisons individuelles serait désormais concernéepar ce risque. De plus, toutes les études montrent qu’àl’horizon de 30 ans, le phénomène va devenir de plus en plus fréquent et de plus en plus coûteux.
Adapter la prise en compte par les pouvoirs publics
Selon la Cour des comptes, l’indemnisation actuelle prévue dans le cadre dudispositif catastrophe naturelle se révèle insuffisante pour faire face à la croissance des RGA et devra donc être adaptée. La cour préconise également d’autres mesures préventives. Elle demande ainsi une meilleure information des acquéreurs potentiels d’un logement sur la présence d’un risque RGA. Elle souhaite également que les prescriptions de construction prévues par la loi ELAN dans les zones à risques soient appliquées avec plus de rigueur. Enfin, dernière piste d’action envisagée par la cour des comptes, l’intensification de la recherche et du développement de solutions de prévention des dégâts sur les bâtiments existants.